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Icone de la diplomatie 

Pionnier de la politique congolaise 

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La carrière politique et diplomatique de feu Maître Gérard KAMANDA est extrêmement riche. En 1966, alors Avocat au Barreau de Kinshasa, il est nommé Conseiller Juridique et diplomatique, puis Secrétaire Général à la Présidence de la République.

 

En vertu du contrôle permanent de l'Etat sur ses ressources naturelles, bien avant que le principe ne soit affirmé par une résolution de l' Assemblée générale de l'O.N.U, il va amener son pays à reprendre le contrôle sur les secteurs économiques stratégiques, notamment le secteur minier, pour permettre à l'Etat de disposer des moyens nécessaires à l'équipement et à l'aménagement du territoire. 
Il dirige les négociations avec la puissante Union Minière du Haut Katanga,« UMHK », au terme desquelles sera créée la Générale des Carrières et des Mines, GECAMINES. Il contribue, à cette époque, en plus de la GECAMINES, à la mise en place des entreprises publiques les plus importantes du pays: la Minière de BAKWANGA, « MTBA », la Société Nationale d'Assurances, « SONAS», la Société Nationale d'Electricité, « SNEL », la Compagnie Maritime Congolaise(Zaïroise), « C.M.Z », la Société Zaïroise de Commerce Extérieur,« SOZACOM », l'Office National du Café, Office des Mines d'or de KILO MOTO, etc.

Carrière Diplomatique

La très puissante droite congolaise de l'époque, regroupée au sein du Groupe de BINZA, en prend ombrage et l'accuse de communisme, du fait également de son rôle dans la proclamation officielle de Patrice Lumumba comme héros national.

​Devant ses menaces qui se précisent, Me KAMANDA quitte le Congo, le 11 Novembre 1967, et rejoint, à Addis - Abéba, le premier Secrétaire Général de l'Organisation de l'Unité Africaine, DIALLO TELLI, dont il devient Directeur de Cabinet.

 

Cinq ans après, en 1972, il est élu Secrétaire Général Adjoint de l'O.U.A, par le Sommet Chefs d'Etat et de Gouvernement Africains, à Rabat. Il sera chargé, tour à tour, des Affaires Administratives et Financières, de Questions de l'Education, de la Science et de la Culture, de Questions Politiques Spéciales (conflits africains entre Etats et entre certains Mouvements de Libération, expulsion de l'Afrique du Sud des Jeux Olympiques de Munich, à l'époque de l'apartheid etc... ) et de Questions Economiques et Sociales.

 

Comme Secrétaire Général Adjoint chargé de questions économiques et sociales, il a organisé, en mai 1973, à Abidjan, la Première Conférence Ministérielle Africaine sur le Commerce, le Développement et l' Indépendance Economique, en coopération avec MM Robert Gardner, Secrétaire Exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique et AB DELA W AD LABIDI, Président de la Banque Africaine de Développement. A cette occasion, il préparera la réunification du Groupe Francophone de Yaoundé et du Groupe Anglophone d' Arusha, sous la bannière de l'O.U.A, pour que l'Afrique aille, unie et plus forte, aux négociations avec la Communauté Economique Européenne, « C.E.E. ». Les Etats en voie de développement des Caraïbes et du Pacifique, ayant appris la nouvelle, décidèrent de s'associer à la démarche du Groupe Africain, et c'est ainsi que prirent forme les rencontres« ACP - CEE». 

Me Kamanda accompagna les délégations africaines, ensemble avec le Secrétaire Général de l'O.U.A, NZO EKANGAKI, à la première rencontre au Palais EGMONT, à Bruxelles.

En 1978, il quitte l'O.U.A et est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire, Représentant Permanent auprès de l'Office Européen des Nations Unies et des Institutions Spécialisées, à Genève. A ce titre, il sera Représentant au Comité du Désarmement et prendra une part active aux travaux de la CNUCED, de l'O.I.T., de l'U.I.T, de l'O.M.S et du H.C.R, dans le cadre du groupe africain et bilatéralement.

Après Genève, il sera nommé Représentant Permanent auprès des Nations Unies à New York. Il sera Président du Groupe des Etats ayant le français en partage, membre du Groupe de Négociation des Pays du Sud au Dialogue Nord-Sud, créé par le Comité Plénier de l'ONU, membre du Groupe d'Experts de l'ONU sur les Mesures Propres à bâtir la Confiance (Confidence Building Measures) dans les relations internationales, Vice - Président du Conseil Economique et Social. Il fera entrer son pays, pour la première fois, au Conseil de Sécurité dont il deviendra Président, notamment pendant la guerre des Malouines. Il réussira, entre autres, à faire adopter, par l'Assemblée Générale des Nations Unies et à une très forte majorité, la Charte Mondiale de la Nature, un code de conduite internationale pour la protection de la nature et des écosystèmes, afin de préserver la qualité de la vie sur terre, malgré l'opposition de certains pays d'Amérique du Sud qui alléguaient des raisons de développement et les réserves de certaines puissances.

CARRIERE POLITIQUE

En 1983, alors que le Secrétaire Général de l'O.N.U, Xavier Perez de CUEILLAR venait de lui proposer les fonctions de Secrétaire Général Adjoint, Directeur Général de l'Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche,« UNITAR », il sera rappelé au pays pour exercer les fonctions de Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale. 
De 1983 à 1997, il sera 3 fois Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, 3 fois Ministre de la Justice, 1 fois Ministre de l'Intérieur, 1 fois Premier Secrétaire Général Adjoint du parti unique au pouvoir. 

En 1990, lorsque le parti unique est aboli, il crée son propre parti, le FRONT COMMUN DES NATIONALISTES,« F.C.N », en sigle et entre dans l'opposition au sein de l'Union Sacrée de l'Opposition dont il a été co-fondateur, membre du Bureau Exécutif et Porte-parole. 


Il prendra une part active à la tenue de la Conférence Nationale Souveraine dont il deviendra tour à tour, Vice-Président de la Commission de Vérification des Mandats, Membre de la Commission de l'Ordre du Jour, et Vice-Président, ensuite Président de la Commission Constitutionnelle qui a préparé le Projet de Constitution de la 3ème République. A l'issue des travaux de la Conférence Nationale, il sera élu membre du Parlement de Transition et Président de la Commission des Affaires Etrangères. 
Quand le parti au pouvoir et ses alliés bloqueront la mise en place de l'Ordre Institutionnel de la Transition décidé par la Conférence Nationale, il dirigera en tant que porte -parole, avec Roger GISANGA de l'U.D.P.S, la délégation de l'Union Sacrée de !'Opposition aux Négociations Politiques d'octobre 1993, connues sous le nom de« Concertations Politiques du Palais du Peuple», entre la Mouvance présidentielle et l'Opposition. Des dissensions étant apparues, au sein de l'opposition sur la nécessité de ces négociations et de la recherche d'un compromis pour mettre fin au blocage institutionnel, Me KAMANDA créera, au sein de l'Union sacrée de l'Opposition, son propre courant, sous le nom d' « Union pour la République et la Démocratie», U.R.D en sigle.

 

Après l'entrée en vigueur de l' Acte Constitutionnel de la Transition accepté par l'ensemble de la classe politique, comme résultat des négociations, et l'élection du Premier Ministre par le Parlement de Transition, il entre dans le Gouvernement de Coalition formé par Léon KENGO WA DONDO, en qualité de Vice -Premier Ministre, au titre de l'opposition, conformément au.x accords, pour que la période de transition soit gérée dans la non conflictualité, jusqu'aux élections. Comme Vice -Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, il se verra confier le dossier des négociations avec I' A.F.D.L de Monsieur KABILA, lorsque la première guerre éclate à l'Est de l'Ex-Zaïre. 

C'est à ce titre qu'il dirigera la délégation officielle aux négociations avec l'A.F.D.L., en Afrique du Sud, sous la Co-présidence de MM THABO MBEKI, Vice-Président de l'Afrique du Sud, à l'époque, et MOHAMED SAHNOUN, Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l'O.N.U, Boutros Boutros GHALI. 

A la dernière phase des négociations, le 14 mai 1997, à Pointe Noire, en République du Congo, où devait être examiné et adopté le projet de Règlement Politique Négocié préparé par les Médiateurs, Monsieur Kabila ne se présenta pas, préférant la logique des armes. C'est ainsi que Me Kamanda s'exilera en France où il obtiendra le statut de réfugié politique en septembre 1997. 

Commencera alors son combat, pour tenter de mobiliser toutes les forces politiques congolaises en exil, afin d'amorcer la résistance au nouveau régime autocratique d'occupation, instauré au Congo-Zaïre par les forces d'agression.

Après cinq ans d'un exil forcé lorsque s'ouvrent les Négociations Politiques Congolaises, dans le cadre de l'Accord de Lusaka, il est élu par ses pairs, comme Président de la CAD, délégué de l'Opposition extérieure au Dialogue Inter Congolais de Sun City.

RESUME DES FONCTIONS PUBLIQUES OCCUPEES

AU PAYS

1.  Conseiller Juridique au Ministère de l'Education Nationale.

2.  Conseiller Juridique au Parlement.

3.  Conseiller Juridique et diplomatique/Cabinet du Président de la République

4.  Secrétaire Général de la Présidence de la République.

En cette dernière qualité :

•    Il conduira la Délégation congolaise aux Négociations avec l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK). en 1966. Il en résultera la création de la GECAMINES. après la nationalisation de l'UMHK.

•    Il prendra. en outre, une part active à la création des entreprises pu­bliques et d'économie mixte. telles que la Société Nationale d'Assurance et de Réassurance (SONAS). l'Office des Mines d'Or de KILOMOTO (OKIMO), la Minière de Bakwanga (MISA). etc.

5.  Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (1983).

6.  Ministre de la Justice, Garde des Sceaux (1985).

7.  Premier Secrétaire Rapporteur du Comité central du MPR, Parti unique (1985-86).

8.  Président de la Commission Politique, Administrative et Judiciaire du Comité Central du Parti unique (1986-87).

9.  Premier Secrétaire Général Adjoint du MPR. parti unique (1987 -89).

En cette qualité, il dirigera la Mission de Clarification sur la Coopération Belgo-congolaise et celle de négociation du « Contentieux Belgo-Congolais », en Belgique, en 1987/88.

10. Président du Conseil Judiciaire (Attorney General / Ministre de la Justice, Garde des Sceaux), 1990

11. Vice-Premier Ministre chargé des Réformes Institutionnelles, Ministre de la Justice & Garde des Sceaux (1994).

Quand intervient l'exode massif des réfugiés rwandais au Zaïre, en juillet 1994, le Gouvernement lui confie la gestion de œ dossier. De 94 à 95, il négocie avec le Rwanda, sous les auspices du Haut-Commissaire des N.U pour les Réfugiés, Mme Sadako Ogata.

12. Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale (1995).

13. Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation (1996).

14. Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale (1997).

Quand la guerre éclate à l’Est du Zaïre et que le Rwanda et l'Ouganda déclenchent la « rébellion » de l'AFDL, il se voit confier la charge de conduire la délégation officielle aux négociations avec les dirigeants de cette « Alliance », sur la base de la Résolution 1097(1997) du Conseil de Sécurité de l'ONU, sous la co-présidence du Président Nelson Mandela et de M. Mohamed SAHNOUN, Envoyé Spécial Conjoint des Secrétaires Généraux de l'ONU et de l'OUA.

RESUME DES FONCTIONS PUBLIQUES OCCUPEES

A L'ETRANGER

1. Directeur de Cabinet du 1er Secrétaire Général de l'OUA, Monsieur DIALLO TELLI

BOUBACAR. 1967-1972.

2. Secrétaire Général Adjoint de l'OUA (1972-1978) :

2.1. Comme Secrétaire Général Adjoint, chargé de Questions Economiques et Sociales de l’OUA

  • Réorganisation du Département économique en 1972 et création de la Section de Coopération Technique interafricaine en vue de la mise sur pied d'une banque des cadres ou des cerveaux africains où nos pays pourraient trouver les compétences qui leur font défaut, avant de recourir à la coûteuse assistance technique extra-africaine ;

  • Organisation par l'OUA, en collaboration avec la CEA (Robert Gardner) et la BAD (Abdelawad Labidi), de la Première Conférence Ministérielle Africaine sur le Commerce, le Développement et Indépendance économique qui recommanda, en 1973, au Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement, la syndicalisation des pays producteurs des matières premières par branche d’activités, et l'adoption de la Charte Economique de l'OUA, dite « Déclaration africaine sur le Commerce, le développement et l'indépendance économique ;

  • L'unification ou l'intégration, sous la bannière de l'OUA, du Groupe de Yaoundé et du Groupe d'Arusha, pour entreprendre ensemble, les négociations commerciales avec la CEE. La création d’un secrétariat africain unique de négociations avec la CEE et avec les autres Groupes au sein du GATT, aboutira à ce qu'on appelle aujourd’hui « Groupe ACP-CEE (UE) ». Les Pays en voie de développement des Caraïbes et du Pacifique ayant décidé de se joindre au Groupe africain ainsi constitué.

  • Contribue à la création l’organisation de l’Unité syndicale africaine (OUSA) et du Comité anti-apartheid de l'OUA, chargé de mobiliser les travailleurs africains à la lutte contre l’apartheid.

 

2.2. Comme Secrétaire Général Adjoint chargé, à titre intérimaire, de l'Education, de la Science et de la Culture :

  • Réunion, à IIIe Matrice, en décembre 1973, de la Commission Spécialisée de l'Education, de la Science et de la Culture, réunissant tous les mini􀃚 compétents des Etats d'Afrique, pour examiner et adopter les grandes lignes et les bases d'un Charte Culturelle Africaine. La sensibilisation des responsables africains aboutira, en juin 1976, toujours à l'Ile Matrice, à l'adoption de la Charte Culturelle de l'Afrique par la 13ème Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'OUA.

  • Adoption du 1er Programme de Travail du Centre Interafricain de Recherche en Linguistique.

 

2.3. Comme Secrétaire Général Adjoint chargé des Questions Administratives, Institutionnelles et Financières de l’OUA

  • Augmentation sensible des ressources financières (budget) de l'Organisation continentale africaine pour la bonne exécution de ses missions ou de ses tâches ; de 5 millions de dollars américains, en 1972, le budget de l'OUA passera à près de 15 millions de dollars, deux ans après, grâce à ses efforts ;

 

  • Augmentation du nombre des fonctionnaires, du fait de la création de nouveaux services.

 

  • Organisation des assises de l'OUA (Sommets des Chefs d'Etat et de Gouvernement, Conférences et Commissions ministérielles) dans divers pays africains.

  • Encouragement de la coopération entre l'OUA et toutes les autres organisations africaines, à caractère technique (CEA, BAD, regroupements économiques sous régionaux), création des institutions spécialisées de l'OUA et l'octroi du statut d’observateur et de subventions à des Organisations comme le Conseil Supérieur du Sport en Afrique (CSSA),  la Commission Africaine de l'Aviation Civile (CAFAC}, l'Organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA), le Mouvement Panafricain de la Jeunesse (MPJ), l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF), l'Association des Universités Africaines (AUA).

2.4 Missions politiques spéciales :

  • Participe aux efforts de Réunification des Mouvements de libération de l'Angola. le MPLA et le FNLA, notamment pour faciliter l’accession à l'indépendance de œ pays dans l'unité. A cet effet, organise à Kinshasa, la réunion du Comité des 4 (Tanzanie- Zambie - Zaïre - Congo) pour la réconciliation du MPLA et du FNLA, qui aboutirent au premier accord d’intégration. Hélas, l'Accord de Kinshasa restera éphémère.

  • Participe aux efforts de Règlement politique de différents conflits interafricains (Algérie-Maroc etc.) et assure la médiation dans divers autres : Gabon-Guinée Equatoriale (Accord de Brazzaville),

  • Négociations avec le BIT (Directeur Général Jenks) pour l'admission au sein de l'OIT, en qualité de membres, des Mouvements de Libération des territoires sous domination coloniale portugaise.

  • Coordination des actions avec le CSSA pour l’expulsion de l’Afrique du Sud des Jeux Olympiques de Mexico et négociations de Munich avec le CIO pour l'expulsion de la Rhodésie des Jeux Olympiques de Munich.

  • Coordination de la participation efficace des syndicalistes africains à la Première Conférence Syndicale (Genève, juin 1973) chargée de rechercher les voies et moyens les meilleurs, pour la classe ouvrière mondiale, d’apporter sa contribution à la lutte contre l’apartheid et au boycott du régime d'apartheid sud-africain, etc.

 

3.  Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Congo auprès de l'Office Européen de l'ONU et des Institutions Spécialisées à Genève.

  • Représentant au Comité du Désarmement.

 

 

4. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire, Représentant Permanent du Congo-Zaïre auprès des Nations Unies à New York

Durant son Mandat auprès de l'ONU :

  • Il fait entrer son pays Conseil de Sécurité, pour la première fois, depuis son accession à l'indépendance et il assumera les fonctions de Président du Conseil de Sécurité de l'ONU, pendant la guerre des Malouines qui a opposé l'Argentine à I ‘Angleterre.

 

  • Il est élu Vice-Président du Conseil Economique et Social de l'ONU.

 

  • Vice-Président de la CNUCED I.V à Manilles, aux Philippines.

 

  • Assure la présidence du Groupe des Etats ayant le français en partage (utilisant le français comme langue de travail) à l'ONU.

  • Est élu Membre du Groupe d'Experts des Nations Unies chargé d’élaborer les « Mesures propres à bâtir la Confiance » (Confidence building Measures) dans les relations internationales.

  • Fait partie du Comité de négociation du G.77 (Groupe de négociation du Tiers-Monde) au Dialogue Nord-Sud organisé dans le cadre de l'ONU (Comité Plénier).

  • Il fera adopter par l’Assemblée Générale de l'ONU, un code de conduite international pour la protection de la qualité de la vie et des écosystèmes, appelé « Charte Mondiale de la Nature ».

  • Pressenti Directeur Général de l'Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche/Secrétaire général adjoint de l’ONU par Monsieur Xavier Pérès De Cuellar, alors Secrétaire Général de l’ONU, les autorités de son pays préfèreront le rappeler au pays pour occuper le poste de Ministre des Affaires étrangères.

5. En 1984, à l'invitation de feu le Président SANKARA, alors Chef de l'Etat du Burkina Faso, il participe aux travaux préparatoires pour la création de l'Institut des Peuples Noirs. Il est désigné Président du Comité Scientifique international chargé de la création de l’IPN. En 1985, 20 Etats à population noire majoritaire d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, des représentants des Communautés noires minoritaires à travers le Monde (Afrique, Amérique, Europe) ainsi que des personnalités noires éminentes du monde de la Politique, de la Science et de la Culture, créent ainsi à Ouagadougou l’Institut des Peuples Noirs. Maître KAMANDA WA KAMANDA sera élu Président du Comité Exécutif de l’Institut des Peuples Noirs.

 

6. Il a plusieurs fois dirigé les délégations de son pays à des Conférences Internationales : ONU, OUA, CNUCED, Conférence sur le Droit de la Mer, Groupe des 77, Mouvement des Pays Non-Alignés etc.

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